lundi 8 septembre 2008

Schtroumpf, alors ...

Apparition d’un schtroumpf au pochoir dans le bois de la Cambre. Souriant, jovial, bonhomme, notre ami bleuté nous signale cependant une terrible tragédie par le message qu’il exhibe … « Liberté » ! Son entrain rigolard n’est qu’une feinte … Un peu comme la victime d’un home jacking qui, par-dessous un « non non, officier, je vous assure, tout va très bien », tente de signifier à la patrouille qu’elle a un flingue pointé dans la nuque. Mais liberté pour qui, pour quoi ? On sait que les limites du village schtroumpf sont finies et qu’aucun de ces aimables lutins ne l’a jamais quitté de façon définitive. Les schtroumpfs sont-ils retenus captifs, contre leur gré ? Sont-ils en réalité des prisonniers, condamnés à vie à faire le mime du bonheur dans leurs maisonnettes en champignon ? Cette question nous renvoie illico à un autre village bien connu, celui de Portmeirion, duquel John Drake, agent secret britannique et démissionnaire, tente de s’échapper à répétition. Dans le village gallois, c’est un gros ballon blanc, flottant, volant, roulant comme un ovule, qui se charge de ramener les fugitifs - morts ou vifs. Nulle évidence d’un ovule (proportionnellement) géant chez les schtroumpfs … Mais le village n’est-il pas muni d’un dispositif anti-fugue tout aussi blanc, féminin et implacable : la schtroumpfette ?

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