mercredi 8 juillet 2009

The writing is on the wall ...

En 2002, Israël a commencé la construction d’un mur autour du non-état palestinien. Le résultat est une magnifique surface en béton parfaitement monotone et monochrome de 4 millions de mètres-carrés qui ne demandent qu’à être colorés, décorés, animés. Un groupe d’artistes a d’ailleurs récemment entrepris d’y peindre au pochoir un texte écrit par le philosophe anti-apartheid Farid Esack. Ce texte, long de 1998 mots, est - à l’instant où vous nous lisez - en train d’être poché lettre par lettre (il y en a 11643 et chacune mesure 60 centimètres de haut !) en une mono-ligne de 2625 mètres au départ de Ramallah. Hypertrophie inflammatoire de l’index garantie pour les courageux volontaires qui, au bout de 400 bombes aérosols, auront écrit ... l’Histoire. Et comme s’ils n’avaient pas assez de boulot, vous pouvez également leur demander d’apposer un texte de votre composition contre quelques euros (www.sendamessage.nl). Comme vous le voyez, je n’ai pas résisté à l’invitation ! En même temps, je n’ai jamais autant souhaité qu’un mur plein de tags, graffs et stencils disparaisse au plus vite ... Etrange.

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